3 octobre 2008
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Hélène 4 ans aide Mamie à faire son lit
Une plume s'est échappée de l'oreiller
Hélène, c'est Papy qui a des plumes ?
Gabriel, 4ans et demi, caresse la main de son cousin
Celestin, âgé de 3 mois et demi, que leur grand- mére
tient dans ses bras
- Elle est douce, sa peau, remarque Gabriel
Puis il approche sa main du bras de sa grand-mére
- Ta peau à toi, elle est un peu chiffonnée
- C'est vrai...
- Oui mais toi, tu as eu beaucoup d'anniversaires
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3 octobre 2008
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15:34
L'écureuil
Quand je donnai la liberté à mon écureuil, je me souviens que ,sous une brise de juin,les fleurs d'acacia et les pétales de cerisiers rayaient l'air d'une neige oblique, et que l'écureuil, libre,ne bougea pas.il commença son geste familier, les doigts glissés entre son ventre et sa chaîne, et ne trouva plus sa chaîne, il fit un petit saut gauche, mesuré sur la longueur exacte de la laisse rompue, puis un second saut d'essai ; alors seulement il me regarde, puis il toussa d'angoisse, prit son élan et disparut.
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26 septembre 2008
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En septembre la bruine est toujours bonne à la vigne
En septembre quand tu entends la grive chanter, cherche la maison pour t 'abriter ou du bois pour te chauffer
Le coq chantant la matinèe annonce une abondante rosée
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26 septembre 2008
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15:20
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Lesjours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des eternels regards l'onde si passe
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'espèrance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Guillaume Apollinaire (1880-1918)
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1 août 2008
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15:41
Voici que la saison décline
L'ombre grandit, l'azur décroit
Le vent fraichit sur la colline
L'oiseau frissonne, l'herbe a froid
Août contre septembre lutte.
L'océan n'a plus d'alcyon;
Chaque jour perd une minute
Chaque aurore pleure un rayon
La mouche comme prise au piège
Est immobile à mon plafond
Et comme un blanc flocon de neige
Petit à petit l'été fond.
Victor Hugo (1802 - 1885)
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1 août 2008
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15:24
Extérieur nuit
Se lever dans l'obscurité et reconnaître la mer,
l'infatigable rumeur, lointaine ou proche, la brume impalpable et chargée d'embruns.
Parfois énigmatique.
Guetter longuement l'éclosion du soleil, la palpitation de la lumière sur les flots mouvants les crêtes de vague ,la plage beige marbrée de flaques.
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1 août 2008
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15:22
Le vingt trois juillet nous étions huit résidents à prendre la route vers Pontmain sous la responsabilité de Marie-Claire. Après la messe et un bon repas nous reprenions la route vers la belle ville de Fougères. Sous les frondaisons de ce beau jardin un repos s'impose. Nous avons pu admirer la vue magnifique tout en grignotant notre goûter. Nous avions unis l'utile à l'agréable, nous rentrons à Port-Brillet contents de cette belle journée.
Merci à nos accompagnatrices
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25 juillet 2008
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Bon dieu de bois crucifix de noyer frère de mon écuelle et de ma cuillère mon fils vous a fais moi j'ai fais mon fils donc je suis votre grand-père...
Exaucer ma prière
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25 juillet 2008
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15:30
Au mois de Juillet ni veste ni corset.
Jamais en Juillet sécheresse n'a causé la moindre tristesse.
Juillet ensoleillé remplit cave et grenier.
Juillet orage de nuit , peu de mal mais que de bruit.
Quand Juillet commencera ta faux affutera.
Si le début Juillet est pluvieux, le restant du mois sera douteux.
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11 juillet 2008
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15:24
Mignonne allons voir si la rose.
Qui ce matin avait déclose.
Sa robe pourpre au soleil.
A point perdu cette vesprée
Les plis de sa robe pourprée.
Las ' Voyez comme un peu d'espace.
Mignonne elle a dessus la place.
Las las ses beautés laissé choir.
O vraiment marâtre nature.
Puisqu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusqu'au soir .
Donc si vous me croyez mignonne
Tandis que votre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté
Cueillez cueillez votre jeunesse :
Comme à cette fleur, la vieillesse.
Fera ternir votre beauté.
Pierre de Ronsard
(1524 1585)
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